Mood, c’est le bar à cocktail de Fassidi et Gabriel. Ces deux trentenaires ont ouvert leur bar dans le but d’offrir un lieu chill, dans lequel la mixologie devient accessible. Nous avons posé quelques questions à Fassidi pour en savoir plus.
Qui es-tu ?
Je suis Fassidi, le gérant de Mood. Avec Gabriel, mon associé et responsable du bar, nous avons ouvert Mood le 19 juin 2019.
Quest est ton parcours ?
Dans les grandes lignes, j’ai démarré comme responsable de caisses chez Abercrombie & Fitch. C’est là que j’ai rencontré mon associé. J’ai ensuite eu l’opportunité de gérer un restaurant, le Quartier Général à Censier Daubenton. J’y ai pris goût aux métiers du bar et de la restauration. Ayant bossé dans le milieu de la nuit et rempli jour après jour mon carnet d’adresses, mon envie d’ouvrir un lieu a continué à grandir. De son côté, mon associé s’étant formé à la mixologie, il m’a proposé d’ouvrir une affaire. L’un avec ses capacités de gérance, l’autre avec ses capacités de mixo… Nous ferions la paire, donc j’ai accepté ! Ça n’a pas été simple car nous avons vécu plusieurs péripéties, entre les refus des banques, les opportunités infructueuses… Mais ces péripéties ont été riches en leçons. Au tout départ, nous voulions ouvrir un bar, restaurant, pub ouvert de 7h à 2h avec une cuisine, mais gérer un tel lieu était peut-être trop ambitieux pour une première affaire. Nous avons mis un an à nous refaire et avons trouvé ce super lieu au 81 rue Sedaine, que nous avons ouvert en juin dernier, puis fermé pour réaliser de gros travaux… Et rouvrir en décembre 2019.
C’est quoi Mood ?
Mood, c’est un lieu qui mixe l’esprit bar à cocktail et bar de quartier. Notre ambition est de rendre la mixo accessible, avec des cocktails à 8€ en happy et des propositions food de qualité à bas prix. Nous mettons un point d’honneur à proposer des produits de qualité. Nous avons un bon réseau de fournisseurs indépendants et d’artisans, tant sur l’alcool que sur la food. Par exemple, nous achetons notre fromage à un fromager du quartier, et notre burrata nous vient d’un autre fromager du quartier, qui propose la meilleure de Paris ! Nous préférons faire appel à des producteurs indépendants que de passer par les grandes chaînes. Côté boisson, notre barman est un ancien collègue de mon associé, et les deux font beaucoup de créa à la demande. Nous proposons une large gamme d’alcool supérieurs que les curieux et les connaisseurs ne peuvent pas trouver partout. Nous adorons faire découvrir des petites pépites à nos clients et discuter avec eux. Ça fait toujours plaisir de rencontrer des passionnés comme nous.
Et côté ambiance ?
La déco de Mood est rafraîchissante, axée jungle. Nous avons disposé des palmiers de montagne et scindapsus : des plantes qui vivent bien la nuit et avec le froid de Paris. Au rez-de-chaussée, l’ambiance est posée, intimiste, la lumière tamisée… Nous invitons les gens à prendre une pause et à s’offrir un moment pour eux, après leur journée de travail. Nous avons un sous-sol dans lequel les groupes de 25 à 30 personnes peuvent se réunir, mettre leur musique et créer leur propre ambiance. Pour résumer, Mood, c’est comme à la maison, mais le service de qualité en plus !
Quelle est la plus grande difficulté du métier ?
Le plus dur, c’est de ne pas pouvoir créer du lien avec tous nos clients, par manque de temps. Le fait de mixer travail et amusement est difficile. Il faut savoir mettre en place des règles, travailler avec sérieux et savoir jauger le juste milieu entre sérieux et amusement.
Un événement mémorable ?
Notre première fête de la musique, le 21 juin 2019, était un moment assez surprenant. La rue Sedaine est une petite rue calme et pour la dernière fête de la musique, nous avons invité le DJ d’Aya Nakamura qui a ramené tout son système de sono. Lorsqu’il a commencé à envoyer du son, les passants se sont arrêtés jusqu’à inonder la rue. On nous entendait jusqu’au métro Voltaire et les Uber qui passaient par là durant leurs courses sortaient de leurs voitures et dansaient sur leur toit. C’était un très bon moment, et c’est ce mood là qui nous plaît.
La bande son de Mood ressemble à quoi ?
Je suis Guinéen français et mon associé franco-chilien. Nous passons beaucoup de musiques latines, de la salsa, du hip hop et des musiques afro. J’aime beaucoup passer le groupe Gente de Zona. C’est une musique entraînante et qui plaît beaucoup à nos clients.
Vos projets pour l’avenir ?
Nous souhaiterions ouvrir plusieurs Mood, dans Paris mais aussi en Espagne, au Portugal et à Londres. Chaque lieu aurait un « mood » qui lui est propre. Nous allons aussi proposer des cours de mixologie, en après-midi, avant l’heure de l’ouverture du bar. Affaire à suivre !
Comment imagines-tu la reprise post-confinement ?
La plupart des gens vont avoir un grand besoin de se retrouver, de faire la fête, et de se faire des bons restau. Le secteur du CHRD devrait connaître un gros boom juste après, il va y avoir une belle relance de notre milieu. Les beaux jours vont arriver en même temps et nous allons pouvoir passer de bons moments. Nous allons organiser une belle soirée de reprise car nous avons besoin de fêter les retrouvailles avec notre réseau, nos proches et nos clients.
Mood, c’est comme à la maison, mais avec le service et la qualité en plus ! Fassidi et Gabriel préparent une nouvelle carte aux saveurs estivales qui sortira à la réouverture. Ils ont hâte de vous faire goûter tout cela. Rendez-vous (dès que possible) au 81 rue Sedaine dans le 11ème arrondissement de Paris pour une pause détente. Pour réserver Mood, c'est par ici !